Bambari – La famine, une alarme du programme alimentaire mondiale, fournissant chaque mois des rations alimentaires a plus 115.000 personnes dans cette zone, essentiellement aux déplaces dans les camps, dont le nombre a double depuis les instabilités créées par les combats entre bandes rebelles. Nouveau cri d’alarme, avec les silences des donateurs, les rations déjà chiches vont réduire de 25%.
utre cri de détresse lancé par le maire de Bambari, Mathieu Bataben sur les ondes de la Voix de l’Amérique :
“Ils ont tout perdu, tout abandonné, abandonné leurs champs de manioc; ils ont abandonné leurs champs de maïs. Ceci leur permettait de subsister. Comme maintenant ils sont loin de leurs champs, ils n’ont plus aucun revenu. Ceci crée un grand problème pour la nourriture.”
LA MISÈRE DANS LES CAMPS, UN EXEMPLE
La situation humanitaire dan le site dit de la «Cotonnerie», qui abrite près de 6 000 personnes déplacées, c’est tout simplement la catastrophe, en plus des menaces des bandes rebelles rodant toujours autour. A part l’aide internationale que le PAM annonce qu’elle va drastiquement se réduire, les gens n’ont rien. Pour assurer le minimum vital, il faut faire des travaux herculéens. Des tentes dépenaillées protègent à peine de la pluie, quand ceux qui n’ont rien s’improvisent des paillotes de fortune.
Isolés actuellement de pratiquement toute aide sanitaire, piégés dans ces espèces d’endroits, pour certains depuis 2014, ils ne peuvent pas rentrer chez eux, c’est la mort assurée hors du camp des mains d’un groupe de rebelles quelconque. Quelques uns se risquent juste non loin pour chercher du bois de chauffe pour se faire un peu de monnaie, afin d’améliorer l’ordinaire des rations alimentaires de l’ONU.