Monsieur Jean-Pierre DOUZIMA, puissant Directeur Général de l’ACFPE n’a jamais voulu accorder ne serait-ce qu’une semaine de plus à ses proches collaborateurs sur leur délai de retraite.
Jean-Pierre DOUZIMA, alias « JP DOUZ » semble ignorer aujourd’hui que la retraite ne le concerne pas et que tout travailleur centrafricain, quelle que soit sa compétence du top niveau, doit être admis à faire valoir ses droits à la retraite.
L’article 105 de l’Accord Collectif d’Etablissement de l’ACFPE, dispose que « les salariés de l’Agence, à l’exception des fonctionnaires détachés, sont soumis au régime de retraite vieillesse, invalidé-décès, prévu par le Code de Sécurité Sociale ». L’article 106 complète
« les parties au présent accord reconnaissent que l’admission à la retraite ne constitue pas un licenciement ». Cet accord a été signé par JP DOUZ le 12 février 2015 en tant que Directeur Général. Aucune disposition de glissement d’une journée de travail n’y est prévue.
Monsieur Jean-Pierre DOUZIMA a été nommé à la tête de l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE), le 1er octobre 2004 soit exactement 12 ans aujourd’hui. C’est le Directeur Général qui a battu le record de longévité au même poste dans l’histoire administrative de la République Centrafricaine. JP DOUZ devrait prendre une retraite méritée, s’il est guidé par le bon sens, même si cependant, son parcours à l’ACFPE est truffé de nombreuses irrégularités financières et couronné par un clientélisme qui crève l’œil.
Depuis le 1er janvier 2017, JP DOUZ s’accroche désespérément à son fauteuil, foulant aux pieds les textes et lois qui régissent le droit à la retraite dans notre pays. J’y suis, j’y reste. Il bénéficie pour ce faire de la bénédiction chèrement payée à Monsieur Arthur PIRI, neveu du Chef de l’Etat et Contrôleur Général des Offices et Entreprises Publics à la Primature. Celui-ci, moyennant un bakchich de 5 millions de FCFA, serait en train de modifier l’article 105 de la constitution de l’ACFPE, pardon l’article 105 de l’Accord Collectif d’Etablissement de l’ACFPE et par ricochet le Code de Sécurité Sociale, pour maintenir JP DOUZ à son poste.
Le Professeur Faustin Archange TOUADERA a fait campagne et dit dans sa profession de foi qu’il prônait la rupture. Nous en sommes très loin, car l’exemple frappant est celui de son neveu, très friand de pots de vin, promet de permettre à DOUZIMA de demeurer deux ans supplémentaires pour lui permettre non seulement de réfectionner sa villa du PK11 ruinée pendant les événements qu’a connus notre pays, mais aussi de récupérer les 5 millions versés en espèce à Arthur PIRI et économiser pour échelonner le remboursement des impôts sur les revenus qu’il n’a jamais verser au trésor public.
Dr ABDOULAYE Moussa, Professeur Mathieu Simplice SARANDJI et Professeur Faustin Archange TOUADERA, vous êtes tous des éminents universitaires imbus d’une sagesse de discernement qui vous autorise à assumer une responsabilité irréprochable lorsqu’il s’agit d’un départ à la retraite aussi chèrement monnayée. Comment est-ce que le tandem DOUZIMA-PIRI modifie la loi de l’Etat sans passer par l’Assemblée Nationale et encore moins le Gouvernement ?
Depuis le 1er janvier 2017, Jean-Pierre DOUZIMA exerce à l’ACFPE dans l’illégalité totale sous le nez et la barbe des syndicats et du Ministre de la Fonction Publique, détenteur de la loi sur la retraite.
Encore mieux, l’ACFPE serait transformée en une société familiale du trio DOUZIMA/ZOUMA/LAWSON. Jean-Pierre DOUZIMA, Directeur Général, Thierry Max Christian ZOUMA, Directeur de la Formation et du Conseil en Organisations, enseignant chercheur contesté à l’Université et cousin germain de DOUZIMA et Théodore LAWSON, beau-frère de DOUZIMA, Président du Conseil d’Administration de l’ACFPE. Leurs sociétaires sont l’Association Générale des Intervenants Retraités de France (AGIR) et la compagnie aérienne ROYAL AIR MAROC. Affaire à suivre.
KALGUE LAMIAN Honoré