En Centrafrique, Anicet Georges Dologuélé, challenger du président Faustin Archange Touadéra au second tour de la présidentielle de février 2016, député de la ville de Bocaranga (nord- est de Centrafrique) a dénoncé, le bilan de 15 morts et les pillages dans sa ville suite aux affrontements entre anti balakas et un groupe ex-sélékas dénommé 3R.
Jean pierre Guerret-Pidoux, président du Mouvement de l’Evolution Sociale de l’Afrique Noire, le plus vieux parti politique en Centrafrique, estime que la recrudescence des affrontements dans son pays, est due au changement de politique de l’actuel gouvernement, malgré la présence des forces internationales. Pour lui, ’’la violence qui s’observe sur l’ensemble du territoire Centrafricain s’explique en partie par la politique de rupture du chef de l’Etat avec l’unique stratégie de l’ancien gouvernement qui consistait à distribuer les billets de banque aux milices. Ou encore à nommer les uns et les autres à des postes qui leur fournissaient une rente pour éviter l’embrasement de la violence’’, précise Jean pierre Guerret-Pidoux.
... suite de l'article sur Autre presse