Bangui — La Commission Nationale des Réfugiés (CNR) a lancé du 3 au 18 février l’enregistrement à la biométrie des réfugiés soudanais, congolais et tchadiens vivant sur le site de Pladamaouaka au centre-est du pays. Une initiative conjointe du HCR et de la CNR.
Ils sont estimés au nombre de 13.000 qui ont fui le conflit soudanais pour trouver refuge à Pladamaouaka au centre-est de la République Centrafricaine. L’enrôlement biométrique selon les structures en charge des questions des réfugiés est de faciliter le travail par les organes et maitriser l’information individuelle sur chaque réfugié.
Selon le CNR « ces enregistrements précèdent ceux effectués par la Commission Nationale pour les Réfugiés à Bangui, Obo et Zemio. Ils ont l’avantage de remplacer la carte jaune qui était facile à falsifier. La CNR avec l’appui du Haut-Commissariat aux Nations-Unies pour les Réfugiés entendent faciliter le travail d’assistance des réfugiés avec cette nouvelle méthode » a indiqué une source proche de dossier.
Selon Stéphane Engoubé, Directeur des affaires juridiques et sociales à la CNR, l’opération doit permettre la compatibilité aux normes internationales, « les opérations visent l’enrôlement biométrique des réfugiés afin de les mettre dans le standard international», a-t-il précisé.
L’enrôlement biométrique des réfugiés est lancé au moment où la Minusca retire sa base temporel dans la localité.