Les attaques à caractère communautaire prennent une allure inquiétante en République centrafricaine. La ville de Bocaranga a été la cible d’une attaque sanglante. Des ONGs et des commerces ont été pillés. L’attaque de la semaine dernière à Bocaranga a été opérée par un groupe armé connu sous le nom "3 R", c'est à dire "réconciliation-réintégration-réparation". Le leader de ce groupe est un certain Sadick, un chef rebelle centrafricain. Selon Bernard Dialla, Député, élu dans la région attaquée, les assaillants avaient ciblé aussi bien la population innocente que les ONGs étrangères.
Inquiétudes à Bocaranga
La ville de Bocaranga avait jusqu'à présent été épargnée, explique le député Bernard Dialla. Pour lui en effet, il s’agirait d’actes de vengeance par ce mouvement armé 3 R, qui avait été impliqué récemment dans des combats avec la milice anti-Balaka dans la région de Ngakobo dans le centre-est du pays où la situation est précaire et complexe, à en croire Vladmir Monteiro, porte-parole de la mission onusienne en RCA .
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