Au PK5, le quartier à majorité musulmane de Bangui, le chef d'un groupe d'autodéfense a été tué par la police centrafricaine mardi 7 février, alors que celle-ci tentait de l'interpeller. De quoi faire craindre des représailles dans la capitale.
Il se faisait appeler Bigman. Youssouf Malinga, le chef de l'un des groupes d'autodéfense du PK5, l'enclave à majorité musulmane de Bangui, a été abattu, mardi après-midi par les Forces de sécurité intérieure centrafricaines.
Dans une opération conjointe avec la Minusca, la force onusienne en présence, les forces de l'ordre devaient interpeller ce chef de groupe armé.
Mais selon Jean-Serge Bokassa, le ministre de la Sécurité publique, Bigman n'a pas laissé le choix à ses hommes. « L'objectif c'était de l'arrêter, de procéder à son arrestation, affirme-t-il. Il se trouve que ce dernier ne s'est pas laissé faire, a ouvert le feu sur nos positions et il en résulte que ce dernier, à défaut de pouvoir être appréhendé vivant, a été exécuté. »
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