BANGUI—Pour lutter contre la hausse du pourcentage de braconnage dans les Aires Protégées en RCA, les responsables des entités impliquées dans la protection de la faune se sont retrouvés ce jour, 09 février au Département de l’Environnement, du Développement durable, des Eaux et Forêts, de la Chasse et de la Pêche pour élaborer des initiatives contre ce mal.
Selon des statistiques indiquées par le département, en vingt ans, sur 100.000 éléphants recensés, la Centrafrique a perdu environ 62% de ses pachydermes. De nos jours, environ 3000 de ces espèces se trouvent dans les aires protégées de Dzanga Sangha à Bayanga.
Cette baisse relative aux braconnages inquiète le directeur de la faune et des aires protégées Jérémie Ndallot Olobanda qui a déploré la hausse de la fréquence de chasse des espèces protégés.
Il a rapporté dans ses propos que « chaque jour un éléphant est abattu. C’est dans optique que le ministère de l’environnement, du développement durable, des eaux, forêt, chasses et pêches a organisé une rencontre avec les autorités administratives locales chargées de la faune et des aires protégées pour échanger et valider le plan d’action national pour l’utilisation durable de la faune par les populations locales ».
Au cours de cette rencontre, de nouvelles stratégies seront élaborées et adoptées en vue de trouver les voies et moyens de lutter contre le braconnage dans les aires protégées. Dans cette stratégie, « les population autochtones seront impliquées dans le système de la protection de la faune et les aires protégées», a-t-il ajouté.
Cette rencontre a reçu l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). L’objectif est de réduire les 62% de taux de braconnage en Centrafrique.