Bocaranga– Si comme a son habitude la MINUSCA n’engage jamais le combat contre les bandes rebelles qui tuent et qui pillent des civils – cas encore la des hommes de Sidiki (3r) qui se sont tristement illustres a Bocaranga – par contre elle sait très bien jouer au pompier après le feu. La déclaration de leur porte parole en fait foi.
A Bocaranga, c’est finalement trois détachements de casques bleus qui viennent ces dernières 48h d’y être déployés, appuyés par un hélicoptère de combat, ceci arrivant après les sanglantes attaques des rebelles du groupe armé “3R”.
A la décharge de la MINUSCA, dans la mesure ou il n’est pas question de stopper militairement les bandes armées, comme pourtant le lui recommande le “mandat robuste” du Conseil de Sécurité, à partir de là, elle ne peut pas être partout, ni ne peut anticiper les départs de “feu”. Les troupes et les moyens d’action sont insuffisant pour cela.
Déclaration de Vladimlir Monteiro :
“[…] Concernant Bocaranga, le fait que des civils se soient réfugiés autour du camp de la MINUSCA, montre toute la confiance que les populations font à la MINUSCA. Et elles ont été protégées, et des membres de la communauté internationale sont également dans le camp. Des patrouilles ont eu lieu, pour d’abord éviter les aggravations des affrontements entre les deux groupes, et vers 12h30 (hier Jeudi) en fin de matinée, la situation est redevenue calme. Les forces de la MINUSCA avaient sécurisé les installations des ONGs, protégé l’hôpital et le camp des déplacés. Aujourd’hui les déplacés qui étaient autour de notre camp sont rentrés chez eux, ceux qui étaient dans le camp de l’évêché sont en train de revenir, […] et nous avons déployé un hélicoptère pour sécuriser la zone.”