BANGUI… le projet Partenariat Interreligieux d’Edification de la Paix en République Centrafricaine (CIPP), a présentée l’étude faite sur l’emploi et l’insertion des jeunes vulnérables ce vendredi 10 février à la Faculté de Théologie de Bangui. Cette enquête a révélé un taux élevé de déscolarisation et de vulnérabilité de la jeunesse.
Selon les résultats de cette enquête, « un nombre très élevé des jeunes estimé à 67% sont déscolarisés, 56% des jeunes sont vulnérables à Bangui à cela s’ajoute l’indisponibilité du marché de l’emploi» a rapporté Samuel Bodo, consultant au projet CIPP.
D’après Valérie Blandine Tanga, directrice pays du projet, cette étude avait pour objectif, « l’identification des problèmes d’emploi des jeunes banguissois, la cartographie des acteurs publics et privés liés à l’insertion des jeunes ainsi que l’identification des filières porteuses d’emploi. Elle a été lancée en fin de l’année 2016 par le projet CIPP qui a pour but de poser les bases d’une cohésion sociale durable en RCA ».
Marjot Durin, chargée d’appui opérationnel au projet CIPP a expliqué que ce travail réalisé permettra de « voir dans quelle mesure nous pouvons mettre en lien les acteurs de formation professionnelle et d’emploi ».
La récente crise militaro-politique a détruit le tissu économique centrafricain. L’occupation des infrastructures scolaires et l’enrôlement des enfants par les groupes armés ont rendu vulnérables la jeunesse centrafricaine.