Bangui - Le Ministre de la Défense, Joseph Yakété, en lieu et place de son collègue de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a déclaré, lors de l’atelier de validation des priorités stratégiques entre le gouvernement centrafricain et les Nations Unies, vendredi 10 février 2017, à Bangui, que « la riposte commune des Nations Unies aux priorités nationales rassemblera les contributions des différentes composantes pour soutenir les efforts du gouvernement.
Le but de cet atelier est de valider le canevas du futur Plan cadre stratégique conjoint d’assistance des Nations-Unies, y compris la MINUSCA, à la République Centrafricaine (UNDAF+) pour la période 2018-2021, plan qui est aligné sur le Plan de relèvement et de consolidation de la paix en Centrafrique (RCPCA), validé par les partenaires techniques et financiers le 17 novembre dernier à Bruxelles, en Belgique.
Le Ministre Joseph Yakété a rappelé que ce processus avait débuté en 2015 et a été interrompu du fait de la crise qui a obligé le gouvernement, en harmonie avec les agences du système des Nations-Unies, à opter pour un cadre stratégique intérimaire, couvrant la période de 2016 à 2017.
Le programme UNDAF+, également accompagné par d’autres partenaires tels que la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement et l’Union Européenne est, selon lui, la conséquence du retour à la légalité constitutionnelle.
L’UNDAF+ met l’accent sur trois piliers qui sont : le soutien à la paix, à la sécurité et à la réconciliation nationale ; le renouvellement du contrat social entre l’Etat et les populations ; enfin, le relèvement économique et la relance des secteurs productifs.
Pour le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture et Coordonnateur a.i du système des Nations-Unies en République Centrafricaine, Jean-Alexandre Scaglia, « cet UNDAF+ sera pour tous un élément clef pour la stratégie de mobilisation des ressources pour la République Centrafricaine et un cadre fédérateur de toutes les initiatives des Nations-Unies en réponse à la RCPCA ».
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP