Des hommes armés non identifiés ont attaqué samedi dernier le village Bowaï, proche de la Sous-préfecture de Nana-Bakassa
Trois morts et de nombreux dégâts matériels enregistrés après le passage des bandits.
Une semaine après le passage du Chef de l’Etat dans la Préfecture de l’Ouham, les incursions mortelles des hommes armés dans les villages recommencent. Samedi dernier, le village Bowaï a été la cible d’un groupe armé qui serait des ex-Séléka venus de Koui.
Joint par le RJDH ce 14 février, le Sous-préfet de Bossangoa, Edouard Ignabouadé, a révélé que les dégâts de l’attaque sont considérables. « Nous avons été informés par le maire de la localité que trois personnes ont été tuées, dont deux hommes et une femme âgée », a-t-il précisé. Il a ajouté qu’« environ 365 maisons ont été pillées et incendiées par ces ravisseurs. Ce bilan est provisoire car la Minusca a été sur les lieux afin de réduire l’avancée des assaillants ».
Le Sous-prefet a aussi déclaré que « la population des villages environnants est paniquée suite à cette incursion musclée des groupes armés ».
Le Porte-parole de la Minusca,Vladimir Monteiro a confirmé ce bilan et a déploré les attaques perpétrées contre la population civile qu’il a qualifié de « dégâts considérables ». Il a souligné qu’« une patrouille a été organisée afin de réduire les nuisances de ces groupes armés ».
Le président de la délégation de la ville de Bossangoa a interpelé le gouvernement à la restauration de la sécurité dans le nord et le centre de du pays pour la libre circulation des personnes et des biens.