Bangui — La pression sur Ali Daras, chef militaire de l’UPC est de plus en plus pressante. Le départ de Bambari de ce chef militaire, principales cible des autres tendances de la Séléka, serait en discussion depuis le week-end dernier.
Le retrait de Ali Daras de Bambari, selon des sources généralement bien informées, aurait été réclamée par la Minusca. Le sort du chef de l’UPC, selon le patron d’une ONG humanitaire à Bambari serait incertain. Cette source anonyme a rapporté qu’« il a été demandé à Ali Darass de quitter la ville afin d’éviter que la bataille touche Bambari où résident nombreux citoyens ». L’humanitaire dit ignoré la position du chef de l’UPC mais, « la tension est réelle ».
Des regroupements des agents humanitaires sont signalés depuis mercredi 15 février hors de Bambari. Il s’agirait, d’après des sources concordantes, des mesures des dispositions relatives à la pression exercée sur Ali Daras. Sur cette mesure préventive, une source proche de la Minusca de Bambari a indiqué que «la pression sur ce chef militaire qui dispose de nombreux hommes armés, peut dégénérer. C’est pourquoi, les humanitaires sont obligés de prendre des mesures de précaution ».
Un proche de Ali Daras a confirmé qu’il y a une discussion avec la Minusca. Pour lui, mais il s’agit de discussions habituelles qui ne concerne pas le retrait de Ali Darass retrait. « Ce n’est pas aujourd’hui que l’UPC discute avec la Minusca. Ce sont des partenaires avec qui nous échangeons sur la situation de Bambari. Nos contacts ne portent pas sur le retrait de l’UPC de Bambari », confie ce proche de Ali Daras.
La ville de Bambari, au centre du pays est sous tension depuis qu’une colonne de la coalition FPRC-MPC avait tenté samedi de franchir la ligne rouge tracée par la Minusca à quelques kilomètres de Ippy. La pression faite sur Ali Daras pourrait être une réponse de la mission onusienne à la frappe contre la position de la coalition ennemie à l’UPC de Ali Daras.