Batangafo — La directrice de l’Association des Femmes Rurales de Batangafo pour le Développement (AFRB) à enregistré de décembre 2015 à juillet 2016, environ 4000 enfants associés aux groupes armés dans les sous-préfectures de Batangafo et de Paoua. Ces enfants ont bénéficiés des initiations aux activités génératrices de revenu, afin de leur insertion dans la société.
Environ 4000 enfants associés aux groupes armés ont été démobilisés, dont 1700 à Batangafo et 2500 Paoua et encadrés par l’association des femmes rurales de la ville de Batangafo.
La présidente de l’AFRBD a relevé que « l’association a travaillé de juillet à décembre 2016 auprès d’environ 4000 enfants enrôlés de force dans les groupes armés (EFGA). Avec l’appui de l’Unicef et l’Espace Amis des Enfants, nous avons enregistré 1700 enfants à Batangafo et 2500 dans la Sous-préfecture de Paoua », a précisé la présidente qui a ajouté qu’ « ils ont été orientés vers les services psycho-sociaux ».
Pour leur réinsertion sociale, ces anciens enfants-soldats ont reçu des formations sur les petits métiers, a déclaré Rachel Ningaong Mallot, « nous les occupons par des initiations aux activités génératrices de revenu dans plusieurs domaines. L’objectif visé c’est la réinsertion de ces enfants dans la vie communautaire. Ils sont relocalisés avec l’appui de l’Unicef, afin d’éviter leur retour dans les groupes armés. Nous avons eu à travailler parmi les mineurs dans les sous-préfectures de Batangafo, de Paoua, de Ngaoundaye, Koui, Markounda », a-t-elle précisé.
La responsable de l’AFRBD a déploré que certains groupes sont hostiles aux retrait des enfants de leur mouvement armé, parce qu’ « ils sont utilisés comme des enfants de course, des esclaves sexuels. Nous avons profité de la faveur de certains d’entre eux pour effectuer la démobilisation. Nous voulons réduire l’effectif pléthorique des enfants amenés de force dans les groupes armés ».
Cette association note que les enfants continuent à être démobilisés dans les rangs des groupes armés en Centrafrique.
Selon les données officielles, entre 6000 à 10000 enfants sont toujours enrôlés dans les groupes armés.