Bangui — Les affrontements fratricides entre le FPRC et l’UPC le samedi dernier ont occasionné un déplacement de 20.000 personnes qui se sont réfugiées soit dans la brousse et à Bambari. Bilan fait par la Minusca et le Gouvernement centrafricain le 15 février 2017 à Bangui lors de la conférence de presse conjointe.
Difficile de connaitre les camps où sont réfugiés ces habitants qui ont fui les violents combats entre l’UPC et le FPRC le samedi dernier dont l’effectif selon les porte-paroles de la Minusca et du Gouvernement varie entre 20 000 et 30 000. A cela s’ajoute plusieurs victimes.
Une guerre qui d’après Vladimir Monteiro, « augmenterait la souffrance des populations civiles innocentes et qui entraverait le travail des humanitaires et constituerait un obstacle à la restauration de l’autorité de l’Etat ». Il a appelé les groupes armés sur le territoire centrafricain à mettre fin aux affrontements et exactions contre la population civile.
Quant au porte-parole du Gouvernement, le Ministre Théodore Jousso, « ces personnes vulnérables seront assistées progressivement après leur recensement ». Il a aussi indiqué qu’à partir des témoignages recueillis, « les déplacés avoisinent 20 000 à 30 000 entre Bria, Yppi et Bambari. Bien attendu, il y a des pertes en vies humaines et matérielles », a-t-déclaré sans précision.
Depuis samedi, des personnes qui se sont réfugiées à Ippy ont commencé à se rendre à Bambari, Chef-lieu de la Préfecture de la Ouaka. Le porte-parole de la Minusca a indiqué que « l’exode se poursuit à cause de ces exactions ».
C’est depuis fin 2016 que les factions rebelles de la Séléka, alliées hier, se déchirent en quête des sites miniers et en conflit d’autorité.