Bangui- La Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale,(CEEAC), l’ Union Africaine (UA), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Union Européenne (UE) et l’ Organisation des Nations Unies (ONU) ont condamné, dans une déclaration conjointe rendue publique le 19 Février 2017, les dernières violences dues aux groupes armés actifs en République Centrafricaine, en particulier dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute-Kotto.
Ces organisations exigent des belligérants, notamment le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et ses alliés ainsi que le Mouvement pour l’ Unité et la Paix en Centrafrique (UPC), "la cessation immédiate des hostilités ".
Elles affirment apprécier "l’action robuste que la MINUSCA a prise dans le cadre de son mandat, pour protéger les civils et aider à mettre fin aux violences dans les zones menacées par les belligérants, et l’encourage à persévérer dans ses efforts".
"Toute attaque contre la population civile, le personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires est passible de poursuites judiciaires, conformément à la législation centrafricaine et au droit international", préviennent les signataires de la déclaration.
Ils rappellent que "seul le dialogue, dans le respect scrupuleux de l’ ordre constitutionnel et démocratique, permettra de trouver des réponses appropriées durables aux préoccupations légitimes des différents acteurs centrafricains concernés".
La publication de cette déclaration conjointe intervient 8 jours après une opération de la force des Nations-Unies pour stopper une colonne du FPRC progressant vers la ville de Bambari tenue par les hommes de l'UPC.
Sébastien Lamba