Au cours du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone Cemac qui s’est tenu en Guinée équatoriale le 17 février, Rafael Ntung Nsué, le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), a encore décrié la coexistence de deux marchés financiers dans la sous-région.
Au cours du raout, le président de la Cosumaf a, une fois de plus, indiqué que la situation du marché financier régional est caractérisée par une faiblesse consécutive à cette coexistence. « Pour juguler cette faiblesse, il a proposé la fusion des deux marchés et l’adoption par les Etats des mesures d’accompagnement, à l’instar de l’introduction en bourse d’un nombre fixe d’entreprises publiques », indique le communiqué final des travaux en Guinée équatoriale.
Ce n’est pas la première fois que Rafael Ntung Nsué préconise la fusion de Douala Stock Exchange (DSX) implantée à Douala, au Cameroun, avec la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique (Bvmac), basée à Libreville au Gabon.
Il le fait à tous les forums organisés en Afrique centrale. Raison pour laquelle, il a même dû commander une étude au cabinet de conseil en stratégie allemand Roland Berger, pour travailler sur les différentes hypothèses de rapprochement de la DSX et de la Bvmac. Et selon le rapport de ce cabinet, la fusion des deux marchés financiers, pourrait, d’ici 2020, générer 1000 milliards de FCFA d’émissions.
S.A