Bangui — Le collectif des professeurs du fondamental 2, en grève depuis deux semaines, souhaitent discuter avec le gouvernement sur leur revendication. Pour eux, la discussion avec le gouvernement est la seule condition à la reprise des cours au fondamental 2.
1.200 professeurs vacataires du fondamental 2 sont concernés par le mouvement. Leur collectif justifie leur mouvement de grève par la lenteur observée dans le processus de leur intégration, « nous avons mené des démarches à plusieurs niveaux. Nous avons rencontré les autorités mais nous n’avons pas obtenu satisfaction par rapport à la date de notre intégration. Rien n’avance, c’est pourquoi la base a décidé de déclencher ce mouvement de grève illimité », a confié Hervé Mermoz Zaka, secrétaire général du collectif interrogé par le RJDH.
Ces enseignants vacataires dont certains sont en attente d’intégration depuis 15 ans, conditionnent la reprise des cours par l’ouverture des négociations avec le gouvernement, « les cours sont bloqués en ce moment et nous ne pouvons reprendre que si les autorités ouvrent les négociations parce qu’il nous faut voir la volonté du gouvernement à se pencher sur notre situation », a fait savoir le Secrétaire Général du mouvement.
Les responsables du département de l’éducation contactés par le RJDH n’ont pas souhaité se prononcer sur la condition de reprise fixée par le collectif.
Les cours dans plusieurs lycées à Bangui et dans l’arrière-pays sont bloqués depuis le 13 février 2017 à cause de la grève des professeurs vacataires en instance d’intégration.