Bangui – depuis le 14 février, les professeurs vacataires des lycées publics sont en grève, pour exiger de nouveau une vieille revendication, à savoir leur intégration dans la fonction publique.
Une grève dure, qui impacte déjà très négativement le bon déroulé des cours, ce qui a alarmé l’Union des scolaires de Centrafrique (USCA), qui tenait assemblée générale samedi à Bangui.
A l’issue, estimant tout à fait légitimes les revendications des enseignants, le syndicat des élèves a posé un ultimatum au gouvernement, en lui donnant 48h pour enfin ouvrir des négociations avec les professeurs en grève. Autrement, il se mêlera à l’affaire, en soutien aux enseignants, en organisant des manifestations dans les rues de la capitale.
La FNAPEEC, la Fédération nationale des parents d’élèves de Centrafrique, inquiétée par la tournure des événements, quant à elle tente de se poser en intermédiaire, en demandant aux élèves de garder leur calme, et promet de se rapprocher du gouvernement pour une médiation.
Ce qui sera assez délicat, car le ministère de l’éducation nationale ne dispose pas du budget nécessaire pour l’intégration des enseignants vacataires. Déjà que même les enseignants titulaires cumulent des mois et des mois de salaires impayés !