Bangui - Le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, Léopold Mboli-Fatrane, a ouvert, lundi 27 février 2017, à Bangui, les travaux du Comité des experts et du forum des investisseurs et développeurs du Pool Energétique de l'Afrique centrale (PEAC), organisme spécialisé de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC).
Une trentaine d'experts venus des onze pays de la CEEAC prennent part à cette réunion, qui est la première d'une série de 4 assises composant la session annuelle du PEAC.
L’objectif de cette session, qui a pour thème principale "le défi de l’électrification de l’Afrique centrale", est d’encourager les partenariats fructueux en vue de donner une plus grande impulsion à la nouvelle étape du processus de réalisation physique des projets intégrateurs (PIP) et des Projets du Programme d’Electrification Transfrontalière (PPET) initiés lors de la table-ronde des bailleurs du secteur de l’énergie de l’Afrique centrale.
Dans son discours d'ouverture, Le Ministre Léopold Mboli-Fatran a considéré que « la disponibilité de l’énergie électrique est la condition préalable de tout développement économique et sociale durable ».
Il s'est dit conscient que « la République Centrafricaine dispose d’un immense potentiel de ressources d’énergies renouvelables qui la place en situation de répondre efficacement aux enjeux environnementaux et de diversification des sources d’énergies ».
Seulement, a-t-il regretté, « ce potentiel national en énergie renouvelable est fortement dominé par l’hydroélectricité, et dans une certaine mesure, le solaire ».
Il a évoqué « les opportunités d’investissements par les partenaires en vue de la réalisation de projets concrets aux bénéfices mutuels qui intègrent la maîtrise des technologies de production, les transferts de savoir-faire et d’expertise, la formation ainsi que la recherche et le développement".
Dans le cas spécifique de la République Centrafricaine, Léopold Mboli-Fatran a fait allusion à la loi de 2005 portant Code de l’électricité qui a totalement libéralisé le secteur de l’électricité.
Cette loi devrait permettre aux investisseurs et aux promoteurs dudit secteur, tant au niveau national qu’au niveau international, d’assurer la mise en œuvre des projets d’envergure, a-t-il souligné.
Il a émis le vœu que "la formidable opportunité d’échanges entre décideurs politiques et économiques" de Bangui "puisse donner les moyens d’assurer l’avenir énergétique de l’Afrique centrale".
Il est à noter que la session annuelle, qui a commencé avec la réunion des experts, se terminera le 6 mars prochain avec le Conseil des Ministres de l'Energie.
Alain-Patrick MAMADOU