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© Autre presse par DR
SEM Faustin Archange Touadéra ,Président de la Centrafrique. |
L'arrivée au pouvoir du président Faustin Archange Touadéra en mars 2016, a sonné le glas de trois ans de crise politico-sécuritaire en République centrafricaine. Près de douze mois après le retour à l’ordre institutionnel, le chef de l'Etat centrafricain peine toujours à venir à bout de groupes rebelles qui règnent sur une bonne partie du territoire, se livrant toujours à des exactions sur les populations.
S’il est une question qui semble donner de l’insomnie actuellement au président centrafricain Faustin Archange Touadéra, c’est bien sûr l’insécurité persistante sur une bonne partie du territoire national. La venue au pouvoir du chef de l’Etat a nourri chez les Centrafricains, l’espoir de voir prendre fin, et de façon définitive, la crise sécuritaire déclenchée depuis 2013. Mais c’est sans compter avec la détermination des groupes rebelles à continuer à braver l’autorité de l’Etat.
Certes, au plan politique, les institutions de la République, garantes de l'Etat de droit, ont été remises en place et fonctionnent normalement. Mais la sécurité, socle d’un bon système judiciaire et parlementaire, n’est pas de mise. Près des deux tiers du territoire sont encore aux mains des factions des ex-rebelles des Séléka qui dictent leur loi aux populations. C’est le cas de la ville diamantifère de Bambari, au nord-est de la capitale, Bangui où les affrontements entre deux factions rivales de l'ex-milice de la Séléka, le FPRC et l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) se sont exacerbés ces deux dernières semaines. D'autres villes comme Botafogo, Kaga-Bandoro, Bouar ou encore Boguilla ne sont pas épargnées du diktat des rebelles armés. Soulignons que des milices sud soudanaises, ougandaises ou congolaises opèrent aussi sur le territoire centrafricain.
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