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Centrafrique : Le gouvernement préoccupé par le phénomène de braconnage après la crise
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les groupements de surveillance se transforment en ONG Pour lutter contre le braconnage
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BANGUI — Le gouvernement contrôle seulement 40% des ressources récupérables de la faune sur toute l’étendue du territoire après la crise, un manque à gagner pour l’économie centrafricaine, selon André Marie Nombou chargé de mission au département de l’Environnement lors d’une interview accordée au RJDH à Bangui.

La faune en République Centrafricaine est un secteur vital pour son économie, un facteur de croissance selon le plan de relèvement présenté à Bruxelles lors de la table ronde du 18 novembre 2016. La faune dans le nord est sous contrôle des groupes armés tandis que la faune sauvage monte en puissance dans les aires protégées de Dzanga-Sangha au sud. C’est dans ce contexte que le gouvernement projette amender conformément à la stratégie de la protection de cette zone.

Le relèvement de la faune est conditionné par le processus DDRR et le retour de l’autorité de l’Etat, selon André Nombou « lorsqu’on prend le nord-est et le nord-ouest, le gouvernement n’a aucun contrôle sur les frontières, donc le ministère des Eaux et forêts aussi. On attend qu’on puisse passer le DDRR afin d’avoir cette possibilité de repartir aux frontières avec nos amis et partenaires », a-t-il dit.

Une stratégie nationale de lutte contre le braconnage est envisagée par le gouvernement pour combattre les maux qui minent la faune en Centrafrique.

La RCA a consacré 11.1% de sa superficie qui est de 622.984 Km2 aux Parcs nationaux et réserves naturelles et 31.5% aux zones de chasse.
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