BANGUI – Connaitre les causes du syndrome ulcératif épizootique des poissons et organiser la riposte, c’est l’objectif de l’investigation au cours d’une rencontre interministérielle avec l’appui de la FAO ce 27 février à Bangui.
Le poisson fait partie des recettes quotidiennes des centrafricains. Les blessures constatées sur les poissons constituent une préoccupation pour les consommateurs. Le premier constaté a été enregistré en 2015 dans le sud de la RCA. Plus de deux ans après, il n’existe pas encore de riposte et c’est dans ce contexte que les ministères concernés veulent apporter une réponse.
Etienne Ngounio-Gagbia, chargé de programme à la FAO présente les objectifs de l’initiative, « renforcer les connaissances du comité sur la pathologie, savoir le syndrome ulcératif épizootique des poissons, les méthodes de collecte d’échantillons de poissons infectés ; les tests d’application du système de monitoring et les conditionnements d’envoi à l’étranger pour analyse des échantillons, font partie intégrante du programme », a-t-il expliqué.
Il a en outre présenté que l’enjeu est « d’établir des documents pouvant aboutir à l’élaboration d’un projet sous régional sur les investigations et riposte contre les syndromes des infections des poissons en Afrique Centrale, car le phénomène est un manque à gagner pour les pisciculteurs et les pécheurs » a-t-il ajouté.
Neuf préfectures y compris Bangui sont touchées par la pathologie de poisson blessé. La dernière en date remonte au 3 février dans la Kémo au centre du pays.