Douala (Cameroun) - Le Cameroun vient de relancer dans la région de l’Est à Garoua-Boulaï la construction d’un marché frontalier avec la Centrafrique, dans l’optique de renforcer les échanges économiques et commerciaux avec ce pays voisin dépourvu de façade maritime.
D’un coût estimatif de 866 millions de francs CFA, ce lieu d’échanges commerciaux est prévu pour s’étendre sur 1000 m2, d’après les services compétents du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) qui pilote le projet.
Ville stratégique du corridor Douala-Bangui, Garoua Boulaï est la principale porte d’entrée des marchandises centrafricaines qui transitent par le port de Douala, pour un chiffre d’affaires annuel de 55 milliards de francs CFA par an d’après l’administration des douanes.
Dans le cadre du projet visant à densifier les échanges commerciaux aux frontières avec les pays voisins, le Cameroun prévoit également la construction de deux autres marchés frontaliers notamment à Fotokol, localité de l’Extrême-Nord frontalière au Nigéria devant desservir également le Tchad, et à Ekok, localité de la région du Sud-Ouest également frontalière au Nigéria.
Dans la localité d’Abang Minko, au Sud, existe déjà un marché frontalier dans lequel se retrouvent généralement les Camerounais, les Gabonais et les Equato-Guinéens.