Les groupements agricoles féminins de la Sous-préfecture de Yaloké ont appelé le gouvernement à l’action pour la relance agricole et de leurs activités dans l’Ombella Mpoko. Appel lancé par Madeleine Serdo, responsable du groupement dans une interview avec le RJDH soutenu par Dominique Onisset, chef de secteur des affaires sociales de la localité.
Plusieurs femmes de Yaloké se lancent dans des activités agricoles après la crise. Ces activités sont bloquées faute de moyen financier. L’appel de ces femmes intervient cinq jours avant la célébration de la journée internationale de la femme axée dans le pays sur l’autonomisation de la femme pour la relance économique.
Ces femmes appellent le gouvernement à la planification agricole et à l’instruction « nous avons en tout 17 groupements des femmes dont chaque organisation compte plus de 20 à 30 femmes. Nous cultivons le maïs, de l’arachide et le manioc. Mais, nous avons de difficultés dans la gestion des revenus faute de connaissance. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et aux ONG de nous aider à améliorer la production et la rentabilité », a souhaité Madeleine Serdo
Une autre responsable des groupements a évoqué les conditions difficiles de travail, «c’est depuis trois ans que nous menons des activités agricoles de façon rudimentaire. C’est pourquoi nous sollicitons des autorités un appui en semence, en machine ou charrues pour de l’agriculture attelée une réalité à Yaloké », a indiqué Marie Suzanne du groupement Denguella Dessèmonyongô.
L’agriculture constitue le socle du plan de relèvement du pays présenté par Faustin Archange Touadera à Bruxelles en novembre 2017. La RCA a souscrit à l’accord de Maputo qui l’oblige à consacrer 10% de son budget à l’agriculture.