Bangui – une rencontre hier 6 mars, présidée par le ministre de la défense Nationale, Joseph Yakété et par l’ambassadeur de l’Union Européenne à Bangui, Jean Pierre Reymondet-Commoy. Colloque ayant pour thème : “les FACA : point de situation et réorganisation en cours”.
Un colloque de mise au point utile et nécessaire, sur les FACA en y intégrant le rôle de l’EUTM dans leur réorganisation. Iniiée par l’EUTM-RCA et l’état major des armées, cette rencontre réunissait des partenaires au développement, la Minusca et l’assemblée nationale.
L’ambassadeur de l’Union Européenne a ouvert la session :
Le commandant en chef de l’EUTM-RCA, le Général Herman Ruys a fait un bilan et présenté ses perspectives:
“A partir de la mi-Mai, un bataillon de 750 personnes environ sera prêt pour des opérations, mais, sous condition de disposition de matériels d’équipements et d’armement. On continuera avec un deuxième bataillon d’ici à la fin de cette année ci, ce qiui donnera un bataillon au complet de près de 1.500 personnes qui seront opérationnels. Mais, nopus sommes quand même limités par les capacités du camp de Kassaï où l’on ne peut former en même temps que 300 personnes à la fois. Autre limitation, c’est naturellement le nombre d’instructeurs que j’ai à ma disposition pour l’instant.”
Côté centrafricain, le Général Ludovic Ngaïfé, chef d’Etat-major des Forces armées, lui aussi allait dans le sens du général belge, et incite les centrafricains à la patience :
“L’armée existe avec ses manquements, le personnel est là, mais les moyens, les équipements, les infrastructures manquent. Mais l’Armée existe, entre guillemets.
Vous vous pouvez dire que l’armée n’existe pas? parce que’elle ne remplit pas sa mission, mais elle est là. Nous allons petit à petit, faire en sorte de la remettre sur les rails. Il nous faut cet outil de défense, et ça, les politiques en sont conscients, et nous y travaillons.”