Les femmes réfugiées en Centrafrique ont exprimé leur difficulté dans l’exercice de leurs activités génératrices de revenu
Plaidoyer fait lors de la foire de la journée internationale des droits de la femme en la Cathédrale Immaculée conception à Bangui. Une initiative de l’ONG ASA.
Au moins 12.897 réfugiés et demandeurs d’Asile vivent en République Centrafricaine malgré la crise. Leur situation est d’autant plus compliquée avec la crise politico-militaire de 2013. C’est dans ce contexte que l’ONG Afrique Secours et Assistance (ASA) apporte son appui dans le cadre de projet « réfugiés urbain » à travers la formation sur les activités génératrices de revenu depuis 2014. Ce plaidoyer est exprimé alors que les femmes de Centrafrique célèbrent la journée autour de l’autonomisation de la femme pour le relèvement économique.
Les femmes réfugiées veulent avoir une place pour s’installer et exercer leurs activités. Elisabeth Nayo est réfugiée Sud-soudanaise, « nous sommes contentes de fêter et d’exposer nos produits comme les centrafricaines. Avec l’appui d’ASA, nous faisons des petits commerces mais d’une manière individuelle. Donc, nous demandons au gouvernement de nous trouver des places pour nous permettre de nous installer confortablement », a-t-elle souhaité avant de déplorer la non satisfaction à son appel de regrouper les femmes réfugiées en renforçant leur capital en vue de participer à la relance économique du pays.
Elles sont une trentaine appuyées par ASA dans diverses activités génératrices de revenu et ces femmes réfugiées sont d’origine tchadienne et soudanaise et congolaise RD