Bangui(Centrafrique) - Les collecteurs, acheteurs de pierres précieuses en Centrafrique, sont priés de présenter pour vérification, à la commission de certificat du diamant, leurs autorisations ou permis d’achat, leurs carnets et bordereaux.
Sylvain Marius Gbatoka Directeur Général des Mines leur a rappelé ce vendredi qu’ils devront s’acquitter de cette tache avant le 30 mars prochain, conformément à une note circulaire du ministre des Mines, Léopold Mboli Fatraneen date du début du mois en cours.
Ce contrôle de dossiers devra permettre de collecter des données sur la quantité de diamants achetés et exportés afin de suivre la traçabilité du diamant centrafricain comme l’exige les principes du processus de Kimberley auxquels la RCA a adhéré.
Le Directeur Général des Mines a souligné que face aux fraudes qui gangrènent le secteur minier, l’Unité Spéciale Anti Fraudes (USAF) est mis à contribuer pour aider à mener à bien cette opération de vérification des documents administratifs des collecteurs de diamants.
Ceux qui n’auront pas satisfait à cette exigence ministérielle ne pourront plus acheter et vendre les pierres précieuses en Centrafrique à l'expiration de la date butoir.
Ces mesures visent à anéantir les fraudes qui prennent de l’ampleur ces derniers temps dans le secteur à cause de la présence massive des étrangers, plus particulièrement des Chinois.
Le processus de Kimberley autorise la RCA à n’exploiter que ses diamants de l’ouest déclarés zone conforme aux principes du processus.
Cependant, l’interdiction qui date de 2013, suite à la prise du pouvoir par les rebelles de la Séléka, continue d’être en vigueur pour les autres régions.