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Centrafrique : Bangui, le comité local de paix du 8ème se penche sur le problème des déplacés
Publié le mercredi 15 mars 2017  |  LNC
La
© Autre presse par DR
La Mairie de Bossangoa
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La semaine dernière, c’est à la mairie du 8ème arrondissement, qu’en présence de la mairesse Elisabeth Dékaïe, et de 18 chefs de quartiers, que les habitants, toutes confessions confondues, rassemblés au sein du Comité local de paix du 8ème, d’être ensemble, afin de débattre du problème du retour des déplacés musulmans; ainsi que des voies et moyens pour y parvenir.

Présent également, l’Imam Kobine Layama qui exposait la problématique : “D’anciens éléments des Anti-Balaka, étaient allés nous voir à l’association des cadres musulmans centrafricains, pour demander notre appui, afin de les aider à faire revenir la paix dans le 8ème arrondissement. Car ils compris que , les armes ne peuvent pas amener un résultat. Les armes ne peuvent pas amener une victoire. Les armes ne font que créer la haine, la vengeance et les divisions.

Ils ont maintenant compris qu’ils ont été manipulés, qu’ils ont été instrumentalisés. Il vaut mieux laisser les armes aux pieds, et se mettre debout pour marcher pour la paix, et attendre le DDR.

C’est donc important pour moi, de venir ici au nom de mes pairs, d’être parmi eux, pour leur prodiguer des conseils, et encourager les autorités locales, les maires et ces chefs de quartiers, à s’approprier cette initiative, afin de pousser ces enfants là, à ramener vraiment la cohésion sociale dans l’arrondissement, pour ramener la paix et la tolérance dans leur quartier”.

Yanoué Aubin, alias Chocolat, un redoutable chef Anti-Balaka, même de se réjouir du prochain retour des exilés de force musulmans : “La joie est dans mon cœur, parce que les musulmans reviennent dans cet arrondissement. J’ai demandé à tous mes frères d’armes de bien accueillir les frères musulmans qui doivent revenir chez eux. Parce que personne ne peut vivre sans l’autre.”

En attendant, des habitants ont commencé à nettoyer les concessions de ces déplacés, à réparer leurs murs brîsés, dans un geste d’ouverture à leur prochain retour.
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