A Bambari depuis une semaine, il n'y a plus que les Casques bleus et les gendarmes centrafricains qui portent des armes. Les hommes armés ont disparu du paysage en ville. La Minusca a exigé il y a une semaine que les éléments de ces groupes rebelles ne portent plus d'armes et abandonnent les bâtiments qu'ils occupaient. Les chefs eux, ont été priés de quitter la ville il y a plusieurs semaines.
A 17 kilomètres de Bambari, dans un minuscule village sur la route de Bangui, les généraux Gaëtan et Tarzan, amis de fraîche date, regardent passer les heures à l'ombre d'un manguier. Comme Ali Darass avant eux, ils ont été fermement invités par la Minusca à quitter Bambari dans le cadre de la politique dite de « ville sans groupe armé». Gaëtan Boadé et ses anti-Balaka régnaient encore sur la rive droite de la ville. « J'ai mobilisé mes éléments pour qu'ils ne fassent pas de désordre dans la ville de Bambari. Ils y sont », explique-t-il.
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