Le premier bataillon de l’armée centrafricaine formé par l’Union Européenne devrait être opérationnel d’ici à la mi-mai. Seulement, cette armée ne dispose pas d’équipements, en raison de l’embargo imposé par les Nations Unies sur les armes.
La renaissance, la restructuration et l’opérationnalisation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) étaient début mars au cœur d’un colloque de l’armée à Bangui.
Sur 8000 soldats recensés en 2013, seulement 6000 sont répertoriés en 2016.
La mission européenne de conseil (EUTM) déployée en juillet dernier en a déjà formé près d’un millier et continue d’en former.
Pour le Lieutenant-colonel Ghislaine Léa Yangongo, commandant de l’armée de l’air, les FACA de demain doivent être professionnelles, efficaces et apolitiques.
"Actuellement avec la rédaction de la politique nationale de défense, il est question d’avoir une armée professionnelle apolitique et à même d’assurer ses missions à l’exemple de la démocratie en cours", affirme Mme Yangongo.
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