Jean-Pierre DOUZIMA persiste et signe : « j’y suis et j’y reste, je m’en moque de leur fichue loi de la retraite » déclara-t-il dans un débit de boisson à SICA I. Il aurait même sabré du champagne pour son maintien semble-t-il, pour deux ans à la tête de l’ACFPE.
Il a raison de célébrer avec faste ce bras de fer qu’il fustige, car depuis janvier 2017, il est à son poste, engage l’ACFPE dans les dépenses, effectue des missions au nez et à la barbe du Dr ABDOULAYE Moussa, Ministre de la Fonction Publique, de la Modernisation de l’Administration, du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale, qui lui aussi, aurait encaissé la coquette somme de 5 000 000 FCFA.
Jean-Pierre DOUZIMA, qui s’autoproclame ami personnel du Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République, Chef de l’Etat, était reçu en décembre dernier par le Président. Il ressort de leur entretien que DOUZIMA lui aurait promis monts et montagnes, qu’il avait beaucoup de projets porteurs d’espoir pour la jeunesse centrafricaine et que son départ de l’ACFPE la déstabiliserait. Le Président de la République en tant que fin diplomate, ne l’avait pas cru, il a instruit le Ministre de la Fonction Publique, de la Modernisation de l’Administration, du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale d’appliquer à la lettre tous les manquements qui ont été relevés par la mission de contrôle de l’Inspection Générale d’Etat et de fournir dans un délai très court la situation administrative de Jean-Pierre DOUZIMA. Il n’en est pas question pour ABDOULAYE qui a déjà quelque chose pour arrondir ses vacations à l’université en panne de paiement.
L’ACFPE n’est pas constituée que du seul DOUZIMA, il y a des Experts en la matière, dont nous taisons volontairement les noms, qui élaborent les projets qui sont simplement approuvés par lui. Il est incapable ensuite de les soutenir devant les bailleurs. Il se fait accompagner dans ses missions nationales et internationales et dans ses décisions, par son petit frère germain Thierry ZOUMA, enseignant chercheur à l’Université, très contesté pour sa nullité, et qui s’accroche lui aussi désespérément au poste de Directeur de Formation et du Conseil en Organisations qu’il assume sans compétences. Sa mise en disponibilité dans la fonction publique a expiré depuis bientôt trois ans. Lui et son grand frère sont dans l’illégalité totale dans cette pauvre ACFPE, office public de l’Etat Centrafricain. Puisque l’ACFPE a changé d’identité juridique, c’est maintenant la société familiale du trio DOUZIMA/ZOUMA/LAWSON, nous l’avions déjà dénoncé dans notre publication du 04 février 2017, et cela se confirme.
Que diront : Moussa ABDOULAYE ? Mathieu Simplice SARANDJI ? Arthur PIRI ? et l’Inspection Générale d’Etat ?
Le seul DOUZIMA, le tout puissant Directeur Général de l’ACFPE, met toute une institution en branle.
L’Inspection Générale d’Etat est à son énième contrôle, le Ministère de la Fonction Publique aussi, mais aucun de ces décideurs n’est capable de s’assumer en rédigeant un décret portant nomination d’un Directeur Général à l’ACFPE et le soumettre à la signature du Président de la République. Est-ce que PIRI, Ministre Contrôleur Général des Sociétés et Offices Publics à la Primature, attend que le prochain présumé remplaçant de DOUZIMA lui promette de ne pas contraindre DOUZIMA à rembourser les trois mois de salaire qu’il aurait indument perçu, les frais de mission et aussi le retour rapide de ZOUMA à la fonction publique ?
C’est pour la première fois dans l’histoire de l’administration Centrafricaine qu’un agent de l’Etat refuse d’aller à la retraite et est cautionné par le Gouvernement.
La loi sur la retraite est claire « dès que tu atteins l’âge fixé pour la retraite, tu es admis à faire valoir ton droit, quelques soit ton appartenance sectaire, (franc-maçonnerie, rose croix, Rotary-club, Tamboula ngangou, etc…) ».
La dernière question que l’on peut se poser en tant que fonctionnaire centrafricain et agent de l’Etat, est que Moussa ABDOULAYE, Simplice Mathieu SARANDJI et Arthur PRI sont-ils en train de modifier la loi sur la retraite spécialement pour le cas DOUZIMA ? affaire à suivre……
Mon cher frère JP DOUZ, le ridicule ne tue pas les Chefs d’Etat Africains, ils ont beau modifier leurs constitutions pour se maintenir au pouvoir mais ils le quittent généralement honteusement. Je te conseille, en tant que frère et ami, de te résigner et quitter la tête haute l’ACFPE avec dignité. Tu y as certes laissé des honorables traces. Ne t’humilie pas pour détruire ta carrière de retraité qui s’annonce sans doute très belle au regard de ton riche carnet d’adresse. « C’est dans le malheur qu’on connait les vrais amis ».