C'est l'un des chantiers du vaste plan de redressement de la Centrafrique pour lequel le gouvernement a obtenu plus de deux milliards de dollars de financements internationaux : la relance et le développement de l'agriculture centrafricaine. Dans la Ouaka, la région de Bambari, les cotonculteurs ont dû stopper leurs activités en 2012, année où a émergé la Seleka. Parmi les chantiers promis par le gouvernement et soutenu par la Banque mondiale, il y a la relance du coton qui faisait vivre des milliers de familles dans cette zone.
A la sortie ouest de Bambari, Paul Manalenga, le président des cotonculteurs de la Ouaka, vit dans un petit site de déplacés après avoir dû fuir son village il y a trois ans, lors d'un raid d'hommes armés. Mais désormais, il a du mal à se départir de son sourire. Il est convaincu que 2017 sera l'année de reprise de la culture du coton dans la Ouaka. Le président de la République, Faustin-Archange Touadera l'a promis : « Je suis sûr, ça va redémarrer. Nous aurons une récolte. Je le dis à haute voix, ça, c’est sûr. J’ai déjà confiance aux producteurs qui ont soif de faire du coton. Ça fait beaucoup d’emplois ».
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