L'instruction a été ouverte en mai 2015. Elle risque de se refermer prochainement sur un non-lieu. C'est ce que réclame le parquet de Paris dans l'affaire des soldats de l'opération Sangaris accusé de viols d'enfants. L'affaire avait terni l'honneur de l'armée française, mais aucune mise en examen n'a été prononcée et il est fort probable que les juges referment le dossier.
Le scandale avait été révélé en avril 2015 par le quotidien britannique The Guardian. Six enfants âgés de neuf à treize ans accusaient des soldats français de l'opération Sangaris d'avoir abusé d'eux en échange de nourriture dans un camp de déplacés de Bangui entre décembre 2013 et juillet 2014. Les enfants donnaient un certain nombre de détails physiques sur leurs agresseurs ainsi que leurs surnoms.
Les juges français et la gendarmerie prévôtale, c'est-à-dire la police militaire, sont allés à Bangui enquêter. Et les auditions menées auprès des enfants longtemps après les faits ont soulevé de nombreuses questions. Les récits se sont faits plus confus et l'un des enfants a reconnu avoir menti.
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