Bangui – « Le nombre de nouveaux déplacés s’élève à Plus de 100.000 personnes », a déclaré, mercredi 22 mars 2017à Bangui, le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), Vladimir Monteiro.
L’objectif de cette conférence est de faire le point sur la situation sécuritaire de la semaine écoulée tant à Bangui qu’en provinces.
Le porte-parole Vladimir Monteiro a condamné les violences de ces groupes armés et a signifié que leurs chefs porteront l’entière responsabilité de ces actes inciviques.
Il a réitéré la volonté des autorités centrafricaines et de la communauté internationale de travailler ensemble pour la stabilité, la sécurité, la paix, le relèvement économique et humanitaire de la Centrafrique.
« Les deux parties ont aussi réaffirmé que les armes et la violence n’ont plus de place en Centrafrique où les populations ont assisté à l’entrée dans l’ordre constitutionnel, il y a bientôt une année », a-t-il poursuivi.
Abordant la question du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR), il a indiqué que la Mission a salué l’adhésion des groupes armés au processus du DDRR mis en place par les autorités centrafricaines.
« La MINUSCA a renouvelé sa volonté d’accompagner tous les Centrafricains vers la réconciliation et le vivre ensemble, dans le cadre du dialogue, tout en réaffirmant sa détermination à recourir à tous les moyens pour protéger la population et les institutions publiques », a dit Vladimir Monteiro.
Il a précisé que le bureau de la MINUSCA de Kaga-Bandoro mène plusieurs projets socioculturels axés sur la sensibilisation au DDRR, dont 35 projets d’activités génératrices de revenus sont en cours également à Ndélé, Baoro et Birao.
Il convient de noter que la MINUSCA organise aussi des sessions de formation à l’intention des autorités locales dans le domaine du développement.