Selon l’ONU, environ 20 % des élèves centrafricains sont aujourd’hui encore privés d’école à cause du conflit. Soit un petit Centrafricain sur cinq. L’organisation Human Rights Watch publie ce jeudi 23 mars un rapport pour dénoncer cette situation.
Dans de nombreuses préfectures du pays, des groupes armés, en majorité Seleka, occupent encore des écoles qu’ils utilisent comme bases ou comme baraquement. Par ailleurs, les écoles ont souvent été endommagées.
Soit il y a des combattants dans les écoles même, explique à RFI Lewis Mudge, chercheur auprès de la division Afrique d’Human Rights Watch et co-auteur de ce rapport, soit ils sont tout proches et empêchent les élèves d’y accéder. Soit encore les écoles ont carrément été détruites.
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