On l'a appris avec du retard, mais de nouvelles violences ont secoué en début de semaine le secteur de Bambari et la ville de Bakouma, dans le centre de la Centrafrique. Quarante civils auraient été tués selon des sources humanitaires, une cinquantaine, selon l'AFP, mardi rien que dans trois villages proches de Bambari. La Mission de l'ONU en Centrafrique a annoncé samedi 25 mars qu'elle était déjà sur place dans les deux secteurs et tente de vérifier ces allégations.
Les Casques bleus de la Mission de l'ONU en Centrafrique sont sur place pour vérfier les témoignages faisant état de violences meurtrières. Selon la Minusca, ces violences seraient le fait du mouvement pour l'Unité et la paix en Centrafrique, l'UPC, et la coalition dirigée par le FPRC, qui comprend les anti-balaka, qui s'en prennent aux populations.
« Concernant les incidents qui ont eu lieu dans les localités d’Agoudou-Manga, Yacine et Waza Waza, qui sont situées près de Bambari, la Minusca s’attèle à vérifier sur le terrain la réalité des violences et à cet effet elle mène des patrouilles dans la zone, explique le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro. Concernant Bakouma, là aussi nous sommes déjà dans la ville, nous allons procéder au contrôle de cette ville. Dans les deux cas, il faut le rappeler, ce sont des affrontements entre l’UPC et la coalition du FPRC, dont font partie les anti-balaka, ce sont ces groupes armés qui commettent des exactions sur les populations. Et nous sommes détérminés dans le cadre de notre mandat à protéger ces populations à travers ces patrouilles que nous menons. »
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