Il y a un an, Faustin Archange Touadéra prêtait serment à Bangui. Auréolé d'un score de plus de 62% des voix à la présidentielle, Faustin Archange Touadéra était salué comme le symbole du retour de la légitimité démocratique, et de l'ordre constitutionnel en Centrafrique. Les attentes et les espoirs suscités par son élection étaient alors énormes, en matière de sécurité, de développement économique, de justice ou de reconstruction de l'Etat. Un an plus tard, la situation est toujours difficile. Beaucoup dénoncent des progrès trop lents, même si le président Touadéra a enregistré quelques succès.
En matière de sécurité, le président Touadéra a du faire avec une nouvelle officialisée le jour de son investiture: le départ programmé de Sangaris. La Minusca, avec ses 10 000 casques bleus, n'a pas le même effet d'épouvantail sur les groupes rebelles que l'opération française, partie définitivement fin octobre.
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