Pendant que le président Faustin Archange TOUADÉRA et son gouvernement s’activent depuis ce matin à boire, manger et danser à l’occasion de leur première année d’intronisation à la tête du pays, leurs alliés, les anti-balaka alias les donneurs de la mort et de souffrance, se font parler d’eux à Damara et Bangui en assassinant trois personnes, dont un enfant à Ombéla sur la route de Damara.
Les faits se sont déroulés très tôt ce matin à Ombéla sur la route de Damara. Une commerçante des viandes boucanées, son fils et son conducteur de moto ont été arrêtés, dépouillés dans un premier de tous : argent, moto et assassinés 5 minutes plus tard par les anti-balaka de l’Ombéla non loin du village de président Touadéra.
D’après nos informations, ces massacres humains se sont produits au nez et à la barbe des éléments de la sécurité présidentielle déployés pour sécuriser le village du président Touadéra à Damara. Ces criminels, d’après les témoins contactés par CNC, sont partis de Bangui à la recherche des moyens de vivre et sont connus et par les éléments de la garde présidentielle dans la région et par les victimes.
« Connus par les éléments de la sécurité présidentielles, la population les assimilent aux anti-balaka FACAs rayés de controles des soldes et, connus par les victimes, ce qui leur a valu un tel sort » affirme un notable de Damara contacté par CNC.
Rappelant que les miliciens anti-balaka œuvrent légalement aux cotés des éléments des FACAs basé dans l’Ombéla et à Nguéré-gou.
Transférés à la morgue de l’hôpital communautaire à Bangui, leurs corps seront inhumés si leurs parents rassemblent les moyens qu’il faut après l’anniversaire d’un an de président Touadéra.