Anéantie par le conflit qui a ravagé le pays et sous le coup d'un embargo sur les armes, l'armée centrafricaine tente avec l'aide de l'Europe de tourner la page d'une longue histoire de coups d'Etat et de mutineries.
La Centrafrique attend pour fin avril la présentation d'un premier bataillon, en formation depuis six mois à Bangui sous la responsabilité d'une mission d'entraînement de l'Union européenne (EUTM-RCA), la troisième du genre après la Somalie et le Mali.
"Ce bataillon représente environ 700 personnes, dont trois compagnies et un état-major", détaille le commandant de l'EUTM-RCA, le général belge Herman Ruys. Deux autres bataillons devraient être formés par la suite, soit 2.000 hommes au total.
Les soldats peaufinent leur entraînement sur les hauteurs de Bangui dans le camp militaire Kassaï, occupé par les rebelles de la Séléka en 2013.
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