Bangui - Le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga a estimé, à la clôture des Journées archidiocésaines des Jeunes (JAJ), dimanche 9 avril 2017, à Bimbo, que la prise de conscience chez les jeunes et leur sens de responsabilité sont un déclic pour les changements fondamentaux de comportement.
L’enjeu de ces quatre journées archidiocésaines des jeunes est d’assurer leur formation, en leur fournissant des outils susceptibles de les aider à reconsidérer leur perception et être de bons citoyens.
Le Cardinal a conseillé aux jeunes « d’imiter la lumière et de ne pas sombrer dans l’aveuglement guidé par les passions », une manière de les inciter à « adopter une attitude de non-violence et d’être prompts à la compassion ».
« Le mal qui menace dangereusement les jeunes est la tendance à la facilité, à l’amateurisme, à la médiocrité qui sont contraires à la persévérance et à l’effort », a prévenu le Cardinal. C’est pourquoi, il a souligné qu’il ne faut pas « confondre la vitesse et la précipitation ».
Empruntant une illustration du Pape François, le Cardinal Nzapalaïnga a parlé du « bonheur au canapé », qui est un vice que les jeunes sont appelés à éviter car il relève « des situations faussement confortables ».
En sa qualité de membre des leaders de la Plateforme des confessions religieuses de Centrafrique, le Cardinal a évoqué le manque de vie intérieure qui caractérise la jeunesse contemporaine d’ici et d’ailleurs.
Il est à noter que les Journées archidiocésaines des Jeunes ont débutés le 6 avril dernier à Bangui et ont regroupé de nombreux jeunes provenant à la fois des paroisses de Bangui et de certaines villes de province.
Inès Laure N’gopot/ACAP