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Centrafrique : un an après l’élection de Faustin-Archange Touadéra, où en est la paix ?
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Jeune Afrique
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Le président Centrafricain reçu en audience par son homologue ivoirien
Le président Ouattara a reçu ce lundi en audience son homologue centrafircain Touadéra venu s`inspirer de l`expérience ivoirienne en matière de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).Ph : Faustin-Archange Touadéra,président de la Centrafrique.
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Un an après l’arrivée au pouvoir de Faustin-Archange Touadéra, des pans entiers du territoire échappent encore au contrôle de l’État, et le pays peine à se remettre en marche.

«Nous en avons assez de la guerre. Nous voulons la paix et vivre en harmonie comme jadis », affirme Lydie Nzengou Koumat-Gueret, la directrice de la Télévision centrafricaine, lors d’une rencontre organisée le 16 mars, à Bangui, sur le thème du vivre-ensemble.

Cette paix encore introuvable, la majorité des Centrafricains y aspirent. Le chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, le premier. Rétablir la confiance entre communautés, accélérer le retour des milliers de déplacés et de réfugiés, désarmer les milices, tels sont les chantiers prioritaires auxquels il avait promis de s’atteler lors de son arrivée à la tête du pays, en mars 2016.

Des urgences auxquelles s’ajoutent le redéploiement de l’Administration sur l’ensemble du territoire, la relance de l’économie, la réhabilitation des infrastructures de base ou encore la remise en état des systèmes éducatif et sanitaire… Autant de défis dont la réussite dépend étroitement du retour de la paix et du désarmement des groupes armés.

Le régime contrôle moins de la moitié du pays, au-delà de Sibut commence le far west

Un an après, où en est-on ? La situation sécuritaire reste critique, et des pans entiers du territoire échappent toujours à l’autorité de l’État. « Le régime contrôle moins de la moitié du pays, dont les préfectures situées dans l’Ouest et le Sud-Ouest. Au-delà de Sibut commence le far west », affirme Hypollite, un journaliste radio.

En effet, en dépit des accords de paix signés début 2015, quatorze groupes armés non conventionnels sont toujours actifs. Une partie d’entre eux sont issus de l’ex-Séléka, une coalition de mouvements rebelles créée en septembre 2012 et formée de musulmans.

Pillage, taxes illégales et trafic d’armes

Constituées de Centrafricains et d’étrangers venus des pays voisins (Tchad, Soudan du Sud, Cameroun et RD Congo), ces factions sont très présentes dans les zones minières, où le pillage des gisements de diamant et d’or, les taxes illégales et le trafic d’armes assurent l’essentiel des revenus de leurs chefs.

Les plus importantes sont le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), mené par Noureddine Adam et implanté dans la Vakaga et à Aigbando, au sud de Bria, et l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), dirigée par Ali Daras, qui occupe les préfectures de Ouaka, de la Basse-Kotto, de la Haute-Kotto et une partie de celle de Mbomou – à l’exception de Bangassou, d’où les rebelles ont été chassés par la population.

Le « camp adverse » est, lui, composé d’anti-Balaka, groupes d’autodéfense constitués en réaction aux exactions de la Séléka et composés de chrétiens et d’animistes. Ils sévissent surtout autour de Bambari et de Berbérati, où ils ont fait main basse, eux aussi, sur des mines.

Ce ne sont pas les projets qui intéressent les chefs de guerre mais les postes ministériels et l’argent
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