Il y a des faits et gestes qui ne trompent pas et qui ne restent pas inaperçus pour ceux qui savent lire et investiguer la société. Transférée provisoirement en 2016 du marché à bétail à l’Abattoir frigorifique de Bangui, beaucoup présageait la mort lente sinon la disparition pure et simple de la Société d’Etat des Abattoirs(SEGA).Mais petit à petit, cette société renait de ses cendres grâce, faut-il le mentionner, à l’ingéniosité d’un digne du pays qui, de son génie vivant, a pu redonner vie à cette structure de l’Etat. Il s’agit bien d’un homme, un cadre et ressortissant de l’Université de Bangui et du Caire, Docteur Patrick NINGATA-DITA.
Faille-t-il mettre cette performance au compte du hasard ? Non. Rien que le titre de notre article laisse déjà deviner les personnalités sur qui jeter des fleurs. Il s’agit bien entendu du Docteur Patrick NINGATA-DJITA Dg de la Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA), qui a su mener un bon combat pour la fermeture des abattoirs périphériques, potentiels et permanents dangers pour les consommateurs de la viande bovine.
A seul, suffit-il pour mener à bien ce travail ? Non, également. l y a d’abord toute son équipe technique et son hiérarchie, à savoir le ministre de l’élevage et de la santé animale, Monsieur Youssafa-YERIMA-MANDJO qui, par sa voix prépondérante au conseil du gouvernement en ce qui concerne l’élevage, bien entendu avec l’appui de ses conseillers que sont tous les acteurs de la filière bétail-viande et les autorités locales des 2ème, 6ème et 8ème arrondissements de Bangui ainsi que la commune de Bégoua qui ont su apprécier les problème de santé publique due aux abattages clandestins dans certains quartiers de Bangui tout d’abord et la problématique de la sécurité autour de l’aéroport Bangui-M’Poko due à la présence du bétail dans les environs.
Cette mesure fut le déclic des améliorations enregistrées avec la création d’un guichet dans l’enceinte de la SEGA avec la matérialisation d’une nouvelle taxe dénommée « taxe d’usage », versée directement à la SEGA. Toutefois, la perception de ces nouvelles taxes reste mitigée à cause du comportement réfractaire de certains acteurs de la filière.
Face à tout ce qui précède, les perspectives de l’année 2017 restent favorables car le niveau de sécurité retrouvé dans certaines zones d’élevage a permis d’accroitre le record d’abattage à la SEGA : sur 36 400 bêtes prévues à abattre en 2016, 44 651 bêtes ont été abattues, un surplus de plus de 123%
L’année 2017 aura été à n’en point douter, l’année de l’envol de la SEGA pour désormais s’incruster dans la prestigieuse liste restreinte des sociétés d’Etat pourvoyeuses de l’économie nationale. Grace au retour progressif de la sécurité dans le pays et notamment dans le 2ème et 6 eme arrondissement, hôte de la SEGA et certaines régions ou l’élevage est de mise. La consommation de la viande de bœufs abattus dans de conditions sanitaires et hygiéniques idoines est garantie.
Comme quoi, la politique de choisir les fils et filles du pays dignes de compétence a un prix. Déjà, pour ce premier trimestre 2017, nous arrivons déjà à un effectif de 2856 animaux abattus. A cette allure, les chiffres de 2017 s’annoncent prometteurs. L’abattage clandestin qui constituait un véritable problème de santé publique il y a peu est peu à peu résolu avec l’envol fulgurant de la SEGA avec la matérialisation d’une nouvelle taxe dénommée taxe d’usage directement versée à la SEGA. Hélas, cette taxe pose problème au niveau de son versement par les requérants qui adoptent un comportement réfractaire. Les statistiques d’abattage de bétail en 2016 ont été nettement en hausse et alléchantes. Il n’en demeure pas moins que 2017 fera parler de lui.
En provinces, notamment à Bambari et Kaga-Bandoro, des antennes ou succursales de la SEGA ont été ouvertes et font entrer des devises grâce au bob penser du Directeur général de la SEGA, docteur NINGATA-DITA.
En fait, depuis le changement intervenu dans notre pays, on constate un net positionnement des dignes fils du pays qui appliquent la politique de l’homme qu’il faut. Bien qu’ayant hérité d’une situation catastrophique à la SEGA, le jeune Docteur NINGATA-DITA a su donner le meilleur de lui-même. Et on peut sans risque de se tromper que SEGA ne mourra plus comme d’aucuns l’avait prédit. Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre d’année. Nous osons croire que cette politique prônée par les autorités de la place fera long chemin surtout en cette ère de changement véritable.