En république centrafricaine, l’insécurité demeure. Alors que le pays a connu une importante guerre civile entre 2004 et 2007, une autre guerre a éclaté en 2013 ; celle-ci était le fruit d’une coalition rebelle appelée la Seleka ; cette coalition est composée d’habitants du nord de la Centrafrique et de personnes venus du Tchad et du Soudan. Les miliciens de la Seleka sont à majorité des musulmans, explique l’organisation Portes Ouvertes dans une vidéo.
Désormais la situation s’est équilibrée mais elle reste encore dangereuse, surtout dans les villages ; de nombreuses chrétiennes ont été violées et certaines le sont encore. Le viol a été massivement utilisé comme arme de guerre et comme arme de destruction massive de la société civile. Marie-José fait parti d’un groupe de femmes qui a visité ces chrétiennes pour les encourager dans leur foi ; écoutons son témoignage :
« Ce qui a été le plus difficile pour elles, c’est de voir des membres de leur famille violées devant elles […] le mari a été tué et s’il n’a pas été tué, il abandonne sa femme parce qu’elle a été souillée ; c’est quelque chose qu’elles ont vraiment beaucoup de difficultés à accepter », témoigne Marie-José.
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