APA - Le coordonnateur adjoint du réseau des Ongs de la promotion et de défense des droits de l’homme en Centrafrique, Mathias-Barthélemy Morouba, a dénoncé ce mercredi face à la presse, l’idée d’une loi d’amnistie en faveur des auteurs des violences dans le pays.
Cette réaction est la suite de la rencontre la veille au complexe sportif Barthélémy Boganda à Bangui, du réseau des ongs de la promotion et de défense des droits de l’homme en Centrafrique avec une délégation de l’union africaine qui a également regroupé les leaders de la société civile, les responsables des communautés et la plateforme des confessions religieuses
Cette organisation de défense des droits de l’homme a rejeté l’application d’une loi d’amnistie en Centrafrique.
«Notre mission, c’est de prévenir les violations des droits de l’homme. La loi d’amnistie est une loi qui viole les droits de la personne humaine. Et nous pensons que, nous en tant que défenseur des droits de la personne nous ne pouvons accepter qu’on puisse violer les droits de la personne humaine », a expliqué Me Mathias Morouba.
L’Union africaine a entamé une discussion avec les leaders des groupes armés en Centrafrique pour un retour de paix définitif dans le pays.
Ces leaders ont souhaité qu’il y ait une loi amnistiant les forfaits qu’ils ont commis dans le pays alors que la population demande la fin de l’impunité pour favoriser le retour de l’autorité de l’Etat et de la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
BB/of/APA