BANGUI - Plusieurs femmes convoquées pour le congrès annulé de l’OFCA organisé par Marie Annick Service s’inquiètent de leurs conditions de vie à Bangui et appellent le gouvernement à une prise en charge pour leur retour. Plainte exprimée après l’annulation du congrès ce 19 avril à Bangui.
Elles sont venues de l’intérieur du pays pour prendre part au congrès des femmes. N’étant pas convoquée formellement par le comité préparatoire, ces femmes se disent mises devant les faits accomplis. « Hier, nous avons attendu en vain le ministre des Affaires Sociales pour nous éclairer sur ce problème et pourtant c’est elle qui devrait lancer les activités. Malheureusement, elle nous a pas rencontré jusqu’à 18 heures » a indiqué une femme venue de l’intérieur du pays.
Contactées par le RJDH, ces femmes qui misent sur les jetons de présence du forum annulé plaident auprès du gouvernement pour une prise en charge. « Nous avons supporté la charge pour arriver à Bangui, avec la nouvelle donne, nous ne savons à quel saint se vouer, c’est pourquoi nous exhortons le gouvernement de faciliter la tâche pour rentrer chez nous », a souhaité une participante de Kaga Bandoro.
La ministre Virginie Baïkoua dit prendre des dispositions pour des cas pareils. « Je suis en train de prendre des dispositions pour recevoir mes sœurs qui sont venues pour leur donner la vraie version des faits. On ne va pas les laisser dans la nature, le gouvernement fera tout pour organiser le congrès dans un bref délai pour que l’OFCA ait un bureau crédible », a-t-elle rassuré.
Marie Annick Service, présidente intérimaire de l’OFCA à l’origine du congrès annulé n’a pas proposé une alternative à ces femmes qui n’attendent du gouvernement une solution pour leur retour.