BOZOUM — Les habitants de Bozoum au nord-ouest du pays s’inquiètent des détonations d’armes, surtout la nuit dont ils ignorent les raisons. Ils appellent le gouvernement à l’action pour les rassurer et les sécuriser.
Cette inquiétude intervient alors que le contingent camerounais de la Minusca s’est retiré de la ville au profit des zones de tension. Bozoum localité située au nord-ouest n’est pas loin des foyers de tensions de Boccaranga, Koui où sévissent les groupes armés.
Selon les informations RJDH, les éléments de la Minusca en patrouille dans la localité et les groupes armés sont mis en cause et la population les accusent d’avoir tiré pour troubler la population.
Certaines personnes contactées par le RJDH se disent traumatisées. « Ils sont nombreux à craindre pour leurs sécurité et ont choisi regagner la brousse pour se mettre à l’abri. Chaque nuit, des personnes qui souffrent de l’hypertension sont transférées à l’hôpital à cause de ces détonations. Nous ne savons pas quoi faire face à ces hommes en armes qui nous envahissent et profèrent parfois des menaces à l’endroit des gens », a expliqué un habitant de Bozoum.
La population inquiète appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités. « Les éléments de la Minusca ne sont plus stable dans la ville, nous sommes abandonnés à nous même. Notre soucis est que le gouvernement trouve une solution rapide afin d’assurer notre sécurité et éviter le pire », a habitant joint par le RJDH.
La Minusca n’a pas été joignable suite à la plainte de la population de Bozoum, localité où les observateurs redoutent la monté de la violence en période de transhumance.