Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké et 20 membres de son gouvernement ont déposé leur démission mardi après-midi à Bangui à la demande de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza.
Selon le communiqué lu par le porte-parole de la présidence à la radio nationale, ce retrait permettra la mise en œuvre effective des engagements issus de Brazzaville censés relancer la transition dans le pays.
A Bangui, la capitale, tout comme au sein de la diaspora centrafricaine, des voix s’élevaient déjà pour s’interroger sur le profil du futur remplaçant du technocrate André Nzapayeke.
Au sein de la classe politique, la Coordination Générale des Centrafricains de France (CGCF) a mis en garde la présidente de transition contre toute nomination à des postes de responsabilité au sein du gouvernement sur la base des considérations confessionnelles, tribales, ou régionales, conformément à l’article 19 de la charte constitutionnelle de transition.
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