Les plus importantes personnalités travaillant dans le domaine humanitaire aux nations unies ont lancé un appel ce dimanche à la communauté internationale pour apporter l’aide à la Centrafrique et à ne pas négliger sa situation au moment où les luttes intercommunautaires et les violences se multiplient dans ce pays dont près du cinquième de sa population, soit 844 personnes sont des réfugiées.
La coordinatrice du système humanitaire des nations unies en Afrique centrale, Najat Rouchdi, dans un communiqué publié à Genève à l’issue d’une visite de responsables onusiens dans cette région, que l’indifférence portée à la crise centrafricaine ne saurait être un choix, car la paix dans les pays africains est en danger, mettant en garde contre le retour de l’anarchie dans ce pays dont les répercussions iront au-delà de ses frontières.
Selon le communiqué il ya urgence car les dernières violences dans l’est et le nord du pays ont jeté d’avantage de populations sur les routes de l’exil.
La baisse drastique des aides a amené certaines organisations humanitaires à cesser leurs activités face également au risque auxquels s’exposent les travailleurs de l’humanitaire dont 6 avaient été tués l’année dernière.
Le communiqué ajoute que près de la moitié de la population, soit 2,2 millions de personnes survivent grâce aux aides humanitaires qui dispensent également près de la moitié des services de base en l’absence des structures de l’état.
La diminution des moyens disponibles au niveau des organisations humanitaires hypothèque grandement l’avenir des populations, d’autant que seulement 10% des moyens nécessaires aux opérations d’urgence, soit 400 millions de dollars pour la seule Centrafrique, ont été obtenus.