Bangui — Plusieurs accidents de circulation sont enregistrés à Bangui, faute d’observation et de méconnaissance du passage protégé. Un constat du RJDH pendant les heures de pointes à Bangui.
Le passage protégé est règlementé pour faire économie des accidents de circulation sur la voie publique selon Raymond Doka, directeur de la circulation routière au ministère de Transport et de l’Equipement. Mais les usagers de la route ne cessent de constater la montée des accidents en dépit de ces dispositions.
Devant ce constat, Raymond Doka rappelle les forces de l’ordre à des mesures coercitives pour faire l’économie des accidents de plus en plus mortels. « S’il arrive qu’un conducteur heurte un piéton sur le passage protégé, cela constitue une infraction pour l’auteur de l’accident. La Police et la Gendarmerie sont chargées en ce qui les concerne d’appliquer les textes de loi y relatif et les sanctions allant du retrait du permis à un emprisonnement ferme », a-t-il précisé.
Les conducteurs des engins à deux roues ou quatre roues interrogés par le RJDH reconnaissent qu’il existe beaucoup des cas d’accident sur le passage protégé et accusent les piétons de confondre la priorité et le droit. Ils accusent le ministère de Transport de n’avoir pas recyclé les conducteurs, « il nous arrive souvent de faire des accidents sur le passage protégé, mais c’est indépendamment de notre bonne volonté, c’est un accident. Mais il revient aux autorités d’organiser une formation pour les conducteurs en vue d’éviter cela », a souhaité un conducteur sous couvert de l’anonymat.
Pour limiter au maximum les accidents de circulation, le ministère de transport met des couches de bandeau sur les chaussés devant les écoles et les hôpitaux. Mais le constat est celui de voir les policiers et gendarmes loin de ces passages protégés.