Avec le déblocage des crédits, 30 millions de dollars US de la Banque Mondiale, le Comité consultatif et de suivi de Désarmement-Démobilisation-Reinsertion-Rapatriment (DDRR) a commencé ses auditions avec quatorze groupes armés, sous la présidence du ministre conseiller à la Présidence Willybiro Sako. Cet ancien ministre d’État dans le gouvernement Touadera du régime Bozizé, connaît bien les causes de l’échec du précédent DDR de 2010-2011. Les importants détournements de fonds impunis vont-ils se reproduire? On assiste à nouveau aux dérives de la bureaucratie qui se finance à fonds perdus avec ses comités sectoriels, ses coûteux experts civils et militaires internationaux et l’absence de résultats sur le terrain avec les groupes rebelles diu nord-est
Les mêmes autorités centrafricaines sont au pouvoir que sous le précédent DDR. Elles n’ont plus d’autorité sur près de 60 % du territoire national et les groupes rebelles se sont multipliés. On peut craindre que les partenaires de la Centrafrique sont largement amnésiques aveugles sur les actuelles données du terrain.
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